jeudi 15 avril 2010

Tire-lire : Rouges ténèbres de Nicolas Cluzeau


Istanbul, 1555… Soliman le Magnifique, après avoir été un des sultans les plus puissants de l’Empire Ottoman, vieillit. Son pouvoir est convoité par ses fils, ses belles filles, ses conseillers…
Maitre Musa, calligraphe proche du palais impérial, est retrouvé sauvagement assassiné. Derrière une trappe, Sertaç, l’officier chargé de l’enquête découvre un atelier de contrefaçon… Un témoin du crime semble s’être échappé emportant avec lui des documents compromettants.
Avec Aliyé, sa petite fille dont la renommée comme enquêtrice n’est plus à faire, et Sinan un jeune officier de l’école des pages, ils plongent très vite dans les bas fonds d’Istanbul où règnent la pègre et le cruel Ferouz. Mais le complot prend racine jusque dans le palais impérial au plus haut niveau de l’état.
Avec ce roman policier très bien mené, Nicolas Cluzeau nous entraine au cœur du Moyen Age dans la capitale ottomane. Si le vocabulaire, les lieux, les titres et les fonctions impériales tirés du turc peuvent ralentir la lecture, ils nous emmènent aussi complètement dans un autre univers. Et c’est fascinant.
Gulf Stream éditeur (Courants noirs). A partir de 15 ans.

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